Depuis mai 2015, sur les routes du monde au gré des vibrations d'âmes ...
Les Bulgares font tout à l’envers. Ils hochent la tête de bas en haut pour dire non et de droite à gauche pour dire oui. Sous l’empire ottoman, la société s’organise autour du millet, communauté religieuse légalement protégée. Pour les orthodoxes, jusqu’en 1864, il n’y a qu’un seul millet, celui du patriarcat de Constantinople, aux mains des Grecs. Les Grecs prononcent « né pour dire « oui » en hochant la tête de haut en bas alors que pour les Bulgares, né signifie non. C’est ainsi que les Bulgares ont associé la parole non à un hochement de la tête de bas en haut.
Les pays slaves ont souvent gardé des pratiques païennes pour les enterrements : une bougie à côté du défunt, des lamentations, des veillées auprès du mort, ... Il s’agit d’éviter les mauvais tours des esprits maléfiques, de s’accorder les bonnes grâces du mort, d’accompagner l’âme du mort dans son voyage, ... Ce qui surprend en Bulgarie, c’est qu’une partie de ces rituels, les commémorations, est dévoilée au grand public à travers des affiches placardées un peu partout. Ces rituels, qui prennent souvent la forme d’un repas sur la tombe du défunt, se font à des dates précises ; trois, neuf et quarante jours après la mort d’abord, au troisième, sixième, neuvième et douzième mois ensuite, année après année enfin.
Derniers commentaires
21.07 | 03:46
MX8NE9M hi go to https://www.tut.by/
23.03 | 06:03
C'est beau, c'est plein de vie et d'humanité; merci pour le partage de tes voyages.
25.12 | 09:32
Lieber Dimitri.
Herzlichen Dank für deinen Besuch. Du hast Spuren bei uns hinterlassen...
Liebe Grüße
Jasmin
15.12 | 12:04
Hello